Aki Café satisfera tous les amoureux du Matcha !


De plus en plus de Français sont fans de Matcha, par sa saveur et son amertume particulière. Aki Café est une boutique sœur d’Aki Boulanger, et depuis son ouverture en décembre 2016, elle s’est popularisée auprès des Parisiens comme l’endroit où l’on peut déguster toutes sortes de créations originales au Matcha.
Outre les pâtisseries familières, comme les éclairs, puddings et tiramisus, on retrouve l’esprit japonais, grâce aux mochis et melons pans. Si vous aimez le Matcha, leur collection vous mettra l’eau à la bouche !




La recommandation de la boutique : la crêpe au Matcha. L’harmonie des saveurs âpres et douces du thé, son fondant et le goût intense du lait se mêlent admirablement en bouche.


Pour le Glacé au Matcha, composé d’un Matcha de qualité supérieure, vous pourrez choisir selon vos goûts entre le lait habituel et le lait de soja, mais aussi ajouter la quantité de sucre que vous voudrez. Son goût moelleux étanchera la soif des gorges les plus sèches !


En plus du Matcha, vous trouverez onigiris, bentos, sandwichs, etc. Grâce à son large espace de 60 places, vous pourrez vous relaxer tranquillement, tout en faisant plaisir à vos papilles.




Le dernier numéro du guide gratuit sur les restaurants japonais, MOG MOG JAPON, vient d’être publié.
Le Roulé au Matcha d’Aki Café est présenté dans les pages spéciales « Pâtisserie Japonaise ». Vous y trouverez également les établissements en rapport avec le Japon et les restaurants et épiceries japonaises du quartier d’Opéra.
Vous pouvez le télécharger à l’aide du lien ci-dessous :
Maison de thé Lupicia : explorez l’univers du thé à travers une sélection variée
La première chose qui attire l’oeil lorsqu’on entre dans le magasin, est le nombre de feuilles de thés alignées les unes à côté des autres. Partant du thé noir, du thé parfumé ou du thé vert standards jusqu’au thé Oolong, on y trouve une centaine de variétés différentes venues du monde entier.
La Maison Lupicia a depuis toujours proposé un large choix en magasin, afin que ses clients fassent de nouvelles découvertes à chaque visite. C’est la plus grande maison de thé au Japon et elle s’exporte également activement dans diverses régions comme en Australie ou encore à Hawaï, en Amérique. Parmi elles, Paris, ville où se rassemblent amateurs de thé, occupe une place importante en tant que magasin de référence.
Cinq ans auparavant, Lupicia a ouvert en tant que maison de thé et s’est diversifié depuis mars 2018 en créant un salon de thé du même nom. Des ateliers de nouveaux mariages de saveurs à base de thé en collaboration avec des pâtissiers, artisans de wagashi, fromagers ou confectionneurs de sushi japonais de Paris sont également organisés.




Son produit le plus populaire est le thé Oolong à la pêche blanche. C’est un thé taiwanais aux feuilles de haute qualité dont la saveur riche et sucréede la pêche est apprécié aussi bien des Français que des Japonais.
Lors de votre visite en magasin, vous pourrez profiter d’une dégustation gratuite d’un thé de saison. Lors de ma venue, j’ai pu goûter à un blend de thé vert et citron aigre-doux rafraîchissant du nom de Hatsukoi (« premier amour »). En automne, c’est le thé rouge à la châtaigne qui l’emporte. Nous espérons que vous trouverez votre favori parmi ces thés de saison.


À partir du 21 septembre, le thé vert à la chataigne, très populaire auprès de la clientèle française, le Velouté d’Automne et le thé noir Momijigari, ainsi que les coffrets réalisés avec l’école des Beaux-Arts seront également disponibles.
J’ai également pu déguster au salon de thé un gâteau des Trois Chocolats,se situant dans le quartier du Marais, pour accompagner le thé Hatsukoi. La légèreté de sa crème au citron était exquise.
Des gâteaux en édition limitée sont également disponibles et nous vous invitons à jeter un oeil à leur page Facebook !




Sur la photo, on peut voir un thé noir japonais à l’amertume discrètedont les feuilles ont été fumées dans unfût à whisky, dégageant ainsi un parfum raffiné.
Le thé de Shizuoka
Shizuoka, région productrice de thé
Le département de Shizuoka se place premier au niveau national en tant que région productrice de thé, représentant 40% de la production au Japon.
Pendant la restauration de Meiji*, après le défrichage des vastes étendues de terre de la ville de Makinahora à Shizuoka par les domestiques du clan Tokugawa, le thé de Shizuoka a commencé à être produit. Suite à cela, la culture sélective s’est développée et c’est en 1908 que la variété de plante yabukita , privilégiée au Japon aujourd’hui, a été découverte à Shizuoka.
70 à 80% du thé produit de nos jours provient du cultivar yabukita et l’importance de son volume de production confirme la prédominance de cette variété née à Shizuoka.
*réforme ayant favorisé la modernisation du Japon dans les années 1860




Thés de marque nés de diverses régions productrices
Comme nous venons de le voir, Shizuoka est un département riche en histoire au sein duquel sont cultivés divers thés de marque sur différentes terres productrices.
Par exemple, le thé Kawane qui naît d’une eau fraîche et d’une terre riche,est connu pour être haut de gamme et sa particularité réside dans sa couleur claire et l’arôme velouté de ses jeunes feuilles.
Le thé Tenryu réputé pour son goût sucré prononcé et son arôme frais, le thé Honyama de couleur dorée, ainsi que le thé Kakegawa à la saveur riche et ronde en font également partie.


Un thé unique à Shizuoka : le thé fukamushi
Dans le département de Shizuoka est également produit en masse le sencha fukamushi, avec la ville de Makinohara comme axe principal, connu pour ses cultures de thé. Le sencha fukamushi étant cuit à la vapeur environ deux fois plus longtemps que le sencha ordinaire, la vapeur parvient jusqu’à la partie intérieure des feuilles, accentuant ainsi la saveur et la couleur du thé. En suivant ce processus, les feuilles deviennent plus fines et se retrouvent telles quelles dans le thé, ce qui en fait en comparaison avec le sencha ordinaire, un thé plus riche en principes actifs.
Que vous compariez les thés de marque des diverses régions productrices ou que vous appréciez les différences entre le sencha classique et le sencha fukamushi, nous espérons que vous goûterez à la saveur intense du thé de Shizuoka.
Kosyuen : le salon de thé japonais soucieux de votre santé
Le Brook’s fondé en 1968 dans le quartier de Tsukiji à Tokyo en tant que magasin de thé, de feuilles d’algues et autres aliments séchés a également participé à la propagation du café en parallèle avec le développement économique au Japon et est revenu à ses origines en ouvrant il y a quatre ans un salon de thé Kosyuen proposant divers thés et plats à base de riz bio près du musée du Louvre.






Pour un corps en bonne santé, il faut d’abord boire et manger sain. Vous trouverez à Kosyuen du sencha standard, mais aussi du hojicha ou du genmaicha, faisant sa renommée auprès des habitués. Leur sélection de thé directement importé du Japon se concentre sur des produits bio aux saveurs douces et délicates.
Outre les gâteaux faits maison, nous vous conseillons également leur glace matcha lorsqu’il fait plus chaud. La riche saveur du hojicha s’accorde parfaitement avec la fraîcheur de celle-ci.
Par ailleurs, sont régulièrement ajoutés à la carte de nouvelles recettes comme les madeleines au yuzu combinant yuzu japonais et madeleine française traditionnelle. Cette pâtisserie végane et sans gluten a reçu le prix Veggie au Salon Saveurs des Plaisirs Gourmands en 2018.




Ochazuke : bon pour la santé et facile à digérer
Avez-vous déjà entendu parler d’ochazuke ? Ce plat consiste à verser du thé dans un bol de riz et est facile à réaliser, mais aussi facile à digérer. Au Japon, lorsqu’on a une petite faim, on ajoute toute sorte de tsukemono (légumes salés marinés) ou autres aliments sur le riz comme des prunes séchées que l’on recouvre ensuite d’un thé bien chaud avant de déguster pour un repas en toute simplicité et accessible à tous.
Au salon de thé Kosyuen, vous pourrez goûter à un plat d’ochazuke à base de hojicha et de bouillon clair. Sur la photo, on peut voir un bol de riz surmonté de courgettes et de champignons agrémentés de miso au yuzu, ainsi que quelques chips de légumes croustillantes et savoureuses pour la touche finale. Nous espérons que vous aurez vous aussi l’occasion de vous rendre à ce salon de thé privilégiant des ingrédients bio et une alimentation saine.


Le thé de Kagoshima
Le département de Kagoshima, situé dans le sud du Japon, est une région productrice de thé fière de sa deuxième place parmi les plus gros producteurs de thé du Japon.
Profitant de son doux climat, le thé de la première cueillette*, commençant à partir du début du mois d’avril, est connu pour être le premier thé cueilli au Japon chaque année.
* Thé de la première cueillette, littéralement « nouveau thé » (新茶, shintcha) : le thé est cueilli plusieurs fois par an, mais ce thé est le premier qui a été cueilli de la saison. On appelle cette cueillette « Première cueillette », ensuite, selon la période, on les appelle « deuxième cueillette », « troisiéme cueillette » et « quatrième cueillette ». On dit du « nouveau thé » qu’il a le meilleur goût, le meilleur parfum et la plus belle couleur.


Un climat doux, une bonne durée d’exposition au soleil, une terre chargée d’éléments nutritifs, une pluie modérée, une eau et un air de bonne qualité sont les conditions pour faire pousser un thé délicieux. Le thé de Kagoshima remplissant toutes ces conditions est hautement réputé pour sa qualité même au Japon. Les nombreuses terres volcaniques, très fertiles, sont aussi un des facteurs de la naissance d’un thé de grande qualité.
Grâce au massif montagueux où la différence entre la température journée-nuit est grande pousse un thé d’un parfum fort, grâce aux plaines qui sont abondamment exposées au soleil pousse un thé d’un goût marqué, ainsi en un mot, même si l’on parle de thé de Kagoshima, du fait de ses caractéristiques géographiques montagueuses, de nombreux thés possédant des particularités différentes y sont produits.


Par exemple, il y a le thé Tanegashimatcha, premier à être cueilli au Japon, exhalant un parfum riche et sucré, le thé Tchiratcha qui a une couleur vert foncé et un goût Umami, le thé Takarabetcha ayant une douce saveur particulière et le thé Kirishimacha au parfum prononcé.
La récolte à Kagoshima se fait à l’aide de grandes machines agricoles. On peut y voir alors un paysage vert parsemé de machines roulant à travers la région pendant la cueillaison 😊


Photo : beautea living
Matcha
En réalité, c’est à partir du Tencha, thé brut, qu’est produit le Matcha.
Jusqu’au début du 20ème siècle, les consommateurs achetaient du Tencha dans les boutiques de thé et pour le consommer, ils le réduisaient en poudre avec des meules en pierre et obtenaient ainsi le Matcha.
Le Tencha est cultivé, comme le Gyokuro, d’une façon très particulière, c’est-à-dire que trois semaines avant la cueillette, on couvre les théiers, destinés au Gyokuro et au Tencha (Matcha) pour bloquer les rayons du soleil (culture « ôishita » ou plantation couverte). Avec la culture « ôishita », on obtient des feuilles plus souples, d’un vert plus foncé, et qui contient beaucoup plus de théanine* que les feuilles de plein soleil.
(*La théanine, acide aminé du thé, renforce son goût)
Le Matcha a été introduit au Japon à la fin du 12ème siècle, par le moine « Yôsai (1141-1215) » qui est revenu au Japon après ses études sur le bouddhisme ch’an en Chine, avec des graines d’une nouvelle espèce de thé. Il a créé une nouvelle secte (le Zen Rinzai) et a fondé des monastères zen.
Le thé était alors, le plus souvent consommé comme médicament et aussi comme stimulant afin de permettre aux moines de rester éveillés pendant leurs longues séances de méditation. Ainsi, bouddhisme Zen et thé vert, surtout le Matcha sont très liés depuis toujours.
A cette époque (l’époque KAMAKURA), les Bushi (Samouraï) sont parvenus au pouvoir. Un jour, le 3ème Shogun, Sanetomo MINAMOTO, ayant trop bu, le moine Yôsai lui a proposé son thé qui l’a immédiatement apaisé. Ce thé était donc apprécié non seulement par les moines, mais aussi par les Samouraï.
A la fin du 16ème siècle, Sen-no-Rikyu, un riche marchand de Sakai (l’actuelle Osaka) a fixé les codes de la cérémonie du thé qui se sont perpétués jusqu’à aujourd’hui. Le concept de « Voie du Thé » ( cérémonie du thé japonais) a toujours influencé la culture du pays et bien sûr “l’esprit” japonais.


Même pour les Japonais, la cérémonie du thé, d’un abord difficile, donne l’image d’un art réservé à une certaine classe sociale. Cependant depuis une vingtaine d’années, l’association pâtisserie - Matcha est très à la mode, si bien que le Matcha est devenu une boisson beaucoup plus populaire qu’avant.
Le Matcha est un thé en poudre, qui se dissout dans de l’eau bouillie avec un fouet en bambou (Chasen). Dans la cérémonie du thé, on boit 2 types de Matcha : le premier (thé principal) est le Koicha, le deuxième, l’Usucha. Mais quand on dit « Matcha », en dehors de la cérémonie du thé, il s’agit toujours de l’Usucha.
Grâce à ce type de préparation, nous assimilons complètement les feuilles du thé, les éléments nutritifs, les catéchines, la théanine et les vitamines, éléments qui ont des effets préventifs certains sur notre santé.