
Laque traditionnelle shikki

Plateau laqué – Ville de Shizuoka (Dép. Shizuoka)
Ces objets artisanaux sont réalisés à partir d’urushi (laque japonaise) issue de sève de vernis «urushi»du Japon (variété d’arbre qui pousse en Asie). Grâce aux nombreuses propriétés de cette laque (bactéricide, isolation thermique, grande résistance à l’alcool, au vinaigre et aux aliments alcalins), cette vaisselle et ces ustensiles sont à la fois durables, tout en étant simples et agréable d’utilisation. De plus, les couleurs se nuancent et évoluent avec l’utilisation, vous offrant un produit esthétiquement unique au monde.
L’histoire de la laque au Japon est très ancienne. Un morceau de bois verni datant, d’après les estimations, de 12 600 ans, a été retrouvé au Japon. La laque est le fruit de l’oxydation du composant principal de la sève, appelé urushiol. Suite à ce procédé, la laque obtient des caractéristiques avancées telles que la résistance au vinaigre, à l’alcool et aux aliments alcalins.
De plus, grâce à ses propriétés antiseptiques très élevées, sa résistance à l’eau, son isolation thermique et sa durabilité, la laque reste encore aujourd’hui inégalée dans le domaine de la peinture synthétique et du vernis. La laque possède également des propriétés antibactériennes et bactéricides, offrant à votre vaisselle et vos couverts une protection contre la prolifération des bactéries et des insectes (la laque est parfois également appliquée au sol ou au plafond, afin de bénéficier de ces caractéristiques). L’histoire de la laque débute donc réellement lorsqu’elle fut appliquée à des objets, afin de les renforcer. La laque japonaise urushi est appliquée sur de nombreux objets au Japon, tels que les bols, les baguettes, les plateaux, les assiettes ou les boîtes à bentô traditionnelles, mais une des fonctions premières de la laque est également d’améliorer la résistance de ces derniers.
Au départ, en raison de la faible quantité collectée par arbre, la laque était un élément cher et difficile d’accès. Mais, grâce à des innovations et améliorations du procédé de fabrication, la laque est devenue beaucoup plus accessible durant le Moyen Âge, s’invitant dans les foyers de la population. La laque est un produit historique, apprécié à travers les générations au Japon.
La laque est indissociable du washoku (cuisine traditionnelle japonaise). Les objets en laque entrent également en jeu chaque année, lors de la célébration du Nouvel An. On retrouve systématiquement de la vaisselle ou des ustensiles en laque au sein du quotidien japonais, à la fois dans la culture culinaire, mais aussi à travers les fêtes et les traditions. Parmi ces plats et célébrations emblématiques impliquant des objets ou ustensiles en laque, on peut notamment citer le o-zōni (bouillon traditionnel généralement consommé au Nouvel An, et constitué de mochi, de légumes et de sauce soja ou de miso blanc) et le chirashizushi (plat traditionnel constitué de sashimi (tranches fines de poisson cru), de légumes et de riz vinaigré) préparé durant l’une des cinq fêtes traditionnelles annuelles. On retrouve également la laque à travers la boîte du bentō (repas traditionnel japonais transporté dans une petite boîte) mangé durant le hanami (coutume traditionnelle d’apprécier la beauté des fleurs de cerisiers, à partir de fi n mars à début avril), ou avec l’ohagi (une pâtisserie traditionnelle japonaise, faite de riz et de pâte de haricots rouges), consommé durant le higan (période transitoire de 7 jours, entre l’équinoxe de printemps et d’automne dans le calendrier bouddhiste), ainsi que durant le rituel du mariage traditionnel.
Enfin, le service en laque joue un rôle crucial dans la cuisine kaiseki (forme traditionnelle de repas, composé de plusieurs petits plats servis conjointement), en particulier durant le point culminant du repas : le wanmori (soupe garnie de viande, de poisson et de légumes, servie dans un grand bol). L’umami (7e saveur japonaise) du bouillon et les ingrédients de saison forment un délicieux mélange gustatif, que le bol en laque doit impérativement mettre en valeur, pour créer un esthétisme visuel. Le wanmori est considéré comme la « fleur de la gastronomie japonaise ».
Une grande importance est portée au choix d’une vaisselle en laque raffinée, qui reflète à la fois la personnalité d’un chef cuisinier, mais également la politique d’un établissement. La beauté et la délicatesse de ces objets augmentent avec le temps, ce qui encourage une utilisation longue et durable.
Conseils d’utilisation :
Grâce à sa résistance au vinaigre, les assiettes et bols accompagnent idéalement les plats vinaigrés, tels que l’escabèche. Les assiettes rondes, dont la laque reproduit un aspect métallique très esthétique et séduisant, seront idéales pour servir le plat principal. Le plateau, aux reflets brillants de la laque, met en valeur tous vos plats. Le vase à fleurs verni à la laque apportera quant à lui une touche esthétique nouvelle et raffinée à votre table à manger.
Produits :

Verre en zelkova – Fukui

Assiette laquée (petite) – Niigata

Vase à fleurs laqué (petit) – Shizuoka

Coupe à saké ( Tarai ) – Fukui

Plateau laqué (petit) – Shizuoka

Plateau laqué (moyen) – Shizuoka

Baguettes en bois laqué (noires) – Shizuoka

Repose-baguettes en papier laqué (noir) – Shizuoka

Vase à fleurs laqué (petit) – Shizuoka

Coupe à saké ( Daruma ) – Fukui

Plateau laqué (grand) – Shizuoka

Plateau laqué (long) – Shizuoka

Baguettes en bois laqué (rouges) – Shizuoka

Repose-baguettes en papier laqué (rouges) – Shizuoka

Vase à fleurs laqué (grand) – Shizuoka

Coupe à saké ( Yuri ) – Fukui